Aujourd’hui, en France, pendant leurs règles, plus d’un tiers des lycéennes et collégiennes restent à la maison.

Règles Élémentaires est la première association française de lutte contre la précarité menstruelle et le tabou des règles. Sa mission est de permettre à toutes les personnes de vivre leurs règles dans de bonnes conditions et faire qu’avoir ses règles ne soit plus un frein dans leur quotidien.

Cela vaut également pour les établissements scolaires. Selon une série de sondages Opinion Way, plus d’un tiers des lycéennes et collégiennes choisissent de ne pas se rendre à l’école pendant leurs règles. Avoir ses règles à l’école est une source de stress pour 80% des jeunes filles, en raison de divers facteurs tels que l’absence de poubelles, de papier toilette, de savon ou de protections ainsi que les moqueries de leurs camarades et la méconnaissance des douleurs menstruelles par l’ensemble de la communauté éducative.

Avoir ses règles à l’école est source de stress et d’inégalité. Doit-on se satisfaire de cette situation ?

Hier, à l’occasion de la Journée internationale de la fille, Règles Élémentaires cherche à sensibiliser à cette problématique et à accompagner les enseignants et le personnel éducatif dans la création d’environnements scolaires favorables à la gestion des règles.

Le dispositif de la campagne de sensibilisation, visant à briser les tabous entourant les règles dans le milieu scolaire, est constitué d’une campagne d’affichage numérique (DOOH) mettant en avant les données clés de l’enquête Opinion Way et la création d’un carnet de liaison incluant des tickets d’absence pour cause de menstruations avec motifs à cocher : douleur, honte, moqueries & WC inadaptés.

L’idée est de souligner, par une forme de provocation, que devoir en arriver à la création de ce type de carnet signifierait qu’on se satisfait, collectivement, du statu quo.

Cette campagne a également dévoilé les résultats du Baromètre « Les règles à l’école », le mercredi 11 octobre.