News de l'agence Publicis Consultants
« Trop d’alcool, trop de fatigue, trop de médicaments ? Passe le volant »
La campagne de la Sécurité routière pour installer un nouveau comportement sur la route.
Alcool, fatigue, médicaments altèrent les facultés de chacun et sont régulièrement impliqués dans la survenue d’accidents. Pourtant, de nombreux conducteurs ne veulent pas laisser le volant, même s’ils ne sont pas encapacité de conduire. Diffusée à partir du vendredi 21 septembre, la nouvelle campagne de la Sécurité routière incite les conducteurs à adopter un réflexe simple : passer le volant !
Passer le volant, le réflexe de bonne conduite
Au centre de la campagne, le nouveau spot TV de la Sécurité routière est rythmé par les tranches de vie d'un automobiliste qui ne lâche jamais, mais vraiment jamais, son volant : une réunion de travail, un repas au restaurant avec sa famille, le spectacle de fin d’année de sa fille, une promenade avec son chien, la piste de danse d’une discothèque… La particularité est qu’à chaque image cet homme tient le volant de sa voiture dans sa main. Il s’y accroche furieusement et refuse de s’en séparer chaque fois qu’un proche tente de le lui prendre. Le film se termine par cette réflexion de bon sens : « Mieux vaut s’accrocher à la vie qu’à son volant » qui appelle à un nouveau comportement.
Au travers de ces scènes cocasses, le film se moque de l’obstination de certains conducteurs à vouloir conduire à tout prix même s’ils sont fatigués, alcoolisés ou sous l’emprise de médicaments.
· Alcool et conduite : en 2011, 30,8% des personnes tuées sur la route dans un accident l’ont été dans un accident en présence d’alcool.
· Somnolence au volant : sur une année, 28% des conducteurs auraient eu au moins un épisode sévère de somnolence avec obligation de s’arrêter.
· Médicaments et conduite : 1 personne sur 4 consomme au moins une fois par an des médicaments psychotropes, 1 personne sur 10 en consomme régulièrement (plus de 3 mois).
Cf. en annexe les « Données clés »
Surévaluation de ses propres forces, sentiment de toute puissance, absence de confiance envers son entourage, les raisons ne manquent pas à certains pour garder le volant le plus longtemps possible sans mesurer les risques qu’ils prennent pour eux-mêmes et pour les autres. Une récente étude1 confirme cette tendance : la moitié des personnes interrogées reconnaissent, en effet, ne jamais (ou très rarement) passer le volant.
Avec cette campagne au ton volontairement décalé, la Sécurité routière interpelle chacun sur son comportement à l’égard du volant ainsi que sur les risques encourus dans certaines situations de conduite. Le message « passe le volant » s’adresse à ceux qui ne veulent pas le lâcher, mais aussi à ceux qui pourraient prendre le relais et se laissent trop facilement conduire par habitude ou par lassitude de se voir refuser « les commandes ».
« Passe le volant », c’est une solution toute simple, un comportement-réflexe à inscrire dans le quotidien de la route. « Passe le volant » doit devenir cette « petite musique » dans la tête des automobilistes pour intérioriser une nouvelle pratique, à l'instar des désormais célèbres « Soufflez, vous saurez », « Sam, celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas » pour les plus jeunes, ou encore « Boire ou conduire, il faut choisir », »Un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts », « Un petit clic vaut mieux qu’un grand choc » dont se souviennent les moins jeunes...