L’affiche est un art qui se perd.

La publicité digitale, éphémère et fragmentée par nature, encourage au trash, au vite fait, au pas cher.

Un dogme de la médiocrité qui a hélas gagné la discipline pourtant exigeante de l’affiche.

Il suffit de parcourir les rues ou de prendre le métro pour se rendre compte que les annonceurs ont renoncé à dépenser ce qu’il faut pour une image qui restera dans les mémoires, une idée forte, des titres provocateurs, des mises en pages solides et simples.

Pourtant l’affiche, c’est le media collectif par excellence.

Comme la télévision il est populaire, comme le cinéma il fait virer les foules à l’unisson.

L’affichage sur les bus offre en plus la mobilité.

Il vous surprend dans une conversation en terrasse, vous nargue dans un embouteillage, vous suit dans vos déplacements, vous taquine comme un moustique qui va et vient pour vous imposer sa musique insidieuse.

La campagne Médiatransports est là pour nous rappeler l’immense intérêt de ce media aux formats divers qui sait accompagne comme nul autre notre quotidien pour peu qu’on se donne la peine de le traiter bien.