L’Ad Strength ne serait-elle que de la poudre aux yeux sur Google Ads ? 

Par Iris M. le 06/05/2024

Temps de lecture : 2 min

Quel est son avenir dans le schéma publicitaire ?

Qui dit lundi matin, dit… nouvel épisode du podcast Déclick de Jérémy Lacoste ! Vous commencez à connaître la chanson, notre podcasteur préféré s’attaque cette semaine à un nouveau sujet d’ad tech et le décrypte pour vous. Aujourd’hui, il est donc question de l’Ad Strength, c’est-à-dire l’efficacité d’une annonce Google Ads. Pour démêler le vrai du faux, c’est par ici : 

1 – L’origine de l’Ad Strength : 

Ce KPI mesure l’efficacité de 4 éléments : le nombre de titres, la pertinence et présence de mots-clés dans les annonces, l’unicité des titres et l’unicité des descriptions… ce qui aboutit à un score attribué aux annonces, allant de « incomplet » à « excellent ».

Les account managers Google en font l’alpha et l’oméga de leurs recommandations en brandissant le chiffre totémique de +12 % de conversions pour les excellentes annonces. Un nombre qui reste invérifiable.

Actuellement, l’Ad Strength semble surtout être du nudge marketing incitant les annonceurs à investir côté créas, ce qui va dans le bon sens… tant que cela ne vise pas à être obnubilé par le 100 % d’excellentes annonces.

2 – Quel rôle pour l’Ad Strength ? 

Selon Ginny Marvin de Google : 

  • – L’Ad Strength est-il pris en compte dans les enchères ? 
  • – Non, comme le QS d’ailleurs.
  • – Un mauvais Ad Strength empêche-t-il la diffusion de l’annonce ? 
  • – Pas directement, mais l’annonceur perd des opportunités, car cela est souvent synonyme d’assets créatifs manquants ou non pertinents.
  • – Est-ce le pendant du QS? 
  • – Si le QS concerne les mots-clés et l’Ad Strength les annonces et que les 2 ne sont pas pris en compte dans les enchères, il y a une autre différence de taille : le QS joue lui un rôle dans le classement des annonces, véritable boîte noire aujourd’hui.

3 – Des pas de côtés ? 

4 bonnes habitudes à avoir : 

  • – Continuer à fournir des annonces denses et complètes sur l’ensemble des assets créatifs.
  • – Épingler quelques titres et descriptions afin de mettre en avant les éléments forts.
  • – Dupliquer les annonces à raison de 3 max par adgroup pour tester des approches créatives différentes.
  • – Prendre du recul sur les recommandations automatiques de Google ou autres suggestions.

4 – Qu’en conclure ? 

On constate pourtant que des annonces au score plus faible peuvent parfois obtenir de meilleures performances que leurs comparses plus élevées… mais cela va-t-il jusqu’à se demander si l’Ad Strength ne serait pas un KPI cosmétique ? Seulement, il est possible qu’il soit à l’avenir pris en compte comme critère dans le classement des annonces, ce qui en ferait un élément primordial pour le pilotage des campagnes. 

Pas le choix donc que de l’optimiser.

News Scan Book

1

2

3

4

5

Précédent Suivant