News de l'agence SCORE DDB
SCORE DDB : Portrait d’agence, paru dans l’ADN
« J’ai de la chance. Je fais un beau métier, autour d’un univers magique, dans une belle agence ». Nathalie Cachet, Présidente de SCORE DDB nous présente son agence dans un portrait qui dévoile les secrets du retail.
Nathalie Cachet a monté SCORE DDB en 2010 avec un positionnement spécifique : retail player. « L’idée était de créer un univers et un champ d’expertise qui n’existaient pas. Mon parcours m’avait permis de découvrir la magie des réseaux de distribution ». Ce qui lui plaît : déployer la marque à partir du point de vente pour lui permettre de rayonner sur tous les univers.« C’est magnifique, presque magique ! ». De la plateforme de marque, à la pub, en passant par l’animation des points de vente et le digital, la prise en charge des clients est globale.
Quand Nathalie Cachet a proposé au groupe de créer l’agence, il a fallu qu’elle démontre qu’un vrai business était possible.« Je n’avais pas de concurrents : notre expertise est très spéciale. En effet, nous sommes uniquement dédiés aux marques à réseaux et sites e-commerce. Nous allions créativité et pragmatisme pour concevoir des dispositifs cross canaux mesurables et efficaces en intégrant toutes les contraintes spécifiques au retail, notamment celle de se renouveler tous les 15 jours ».
« Ce que j’ai voulu, c’est une agence à taille humaine ». Entre Paris et Lille, les équipes sont agiles, souples, à l’écoute.« C’est à la mode de dire ça, mais chez nous c’est vrai : mon bureau, c’est la salle de réunion au milieu de l’open space. On travaille tous ensemble, on partage ». Entre les différentes équipes, ça communique : « on fait le pont entre les deux sites. On échange l’info, on partage l’expérience des uns et des autres. Il y a un vrai esprit d’équipe».
Du côté des clients, l’agence entretient des relations sur le long terme. « Nous sommes partenaires de nos clients au quotidien, sur la communication mais également sur leur business ». Pour faire fonctionner une collaboration, il faut une bonne connaissance des réseaux, des succursales, et des dirigeants. « Nous sommes en contact direct avec les décideurs, ça permet de mieux avancer et de proposer des concepts qui sont crédibles, forts, et surtout réalisables ».
« On a passé beaucoup de temps sur le numérique. Or il est assez évident que le consommateur ne passe pas tout son temps sur internet : il faut le ramener en point de vente », l’idée étant toujours de créer une expérience concrète, « du spectacle, de la mise en forme. On a de la chance, on a gagné un superbe compte. Avec Nike, que nous avons gagné récemment, il faut donner vie à une campagne en magasin. Raconter une histoire et scénariser les produits ». Chez SCORE DDB, les équipes sont avant tout dans une logique d’efficacité business. « On ne crée pas une marque pour qu’elle ne vende pas ».
« Les bornes interactives qui ne fonctionnent jamais, qui deviennent assez vite obsolète et qui coûtent cher, ce n’est plus possible ». À une époque où tout le monde ne parle que de digitaliser les points de vente, l’avis de Nathalie Cachet est un peu différent. « Nous sommes déjà tous digitalisés, notamment avec notre mobile. Il vaut mieux créer du relationnel, de l’attention et du service que de parler de numérique à tout va ». L’idée est bien de créer des expériences dans les points de vente, réelles ou digitales. En ce sens, il vaut mieux équiper les vendeurs. « Si on cherche à remplacer les gens par des machines, les consommateurs restent chez eux. On ne peut pas remplacer un commerçant, mais on peut lui permettre d’être plus proche du client et plus performant grâce à la technologie. Cela peut leur permettre de montrer toute une gamme de produits par exemple ». Nathalie Cachet prône une utilisation qui apporte une offre et un service supplémentaires, qui ajoute un sens à la venue en point de vente.
Quand on la questionne sur le futur du retail, Nathalie Cachet voit le succès des modèles alternatifs et coopératifs. « Ça va être vraiment passionnant. L’économie est beaucoup plus respectueuse qu’avant ». Les marques commencent à rechercher de la différenciation, elles reviennent vers le sur-mesure et le local « C’est ça qui est intéressant. De l’authentique allié au progrès ».