Les masques, ce n’est pas une histoire de Covid pour les Enfants de la Lune

Par la Réclame le 11/07/2022 - Agence : SCORE DDB

Temps de lecture : 2 min

Une campagne touchante.

Depuis mai dernier, les masques ne sont plus obligatoires. Pour le commun des mortels, ils ne seront donc bientôt qu’un lointain et mauvais souvenir, alors que pour certains ils sont leur quotidien. En effet, pour les personnes atteintes de xeroderma pigmentosum – également connues sous le nom des enfants de la Lune – le mot masque est synonyme de liberté. Pour sensibiliser à cette maladie méconnue, l’association bénévole Children of the Moon a lancé une campagne de sensibilisation en collaboration avec l’agence Score DDB.

Le xeroderma pigmentosum (XP) est une maladie génétique héréditaire rare qui entraîne une sensibilité extrême aux rayons UV (ultraviolets). En France, le nombre de personnes atteintes est estimé entre 100 et 110 dont beaucoup ne sont pas identifiées. Les jeunes malades, poétiquement appelés « enfants de la Lune » sont obligés d’adopter des mesures très strictes afin d’éviter complètement les rayons UV, qui ne sont pas sans rappeler les mesures sanitaires qui ont bousculé le quotidien de nombreux Français. La campagne joue ainsi de manière touchante sur ces nombreuses restrictions afin que chacun puisse s’identifier à ce que vivent les enfants et leurs familles au quotidien. 

C’est le duo de publicitaires Romain Boudruche et Thomas Czarnecki qui a été séduit par cette cause et a proposé ce projet de campagne. L’objectif : récolter des fonds. En effet, l’association a développé un masque certifié « équipement de protection individuelle » (EPI) qui permet aux malades de se déplacer librement. Children of the Moon lance donc un appel aux dons pour continuer à produire, entretenir et améliorer les masques afin que les enfants puissent mener une vie aussi « normale » que possible.

Dans la campagne, les enfants de la Lune et leurs masques ont été immortalisés par Fabrice Dimier, un photographe habitué du sujet puisqu’il suit l’association depuis 2016. Les print seront visibles dans la presse, chez Libération et Society notamment. 

News Scan Book

1

2

3

4

5

Précédent Suivant