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News de l'agence Big Youth

L’écologie digitale n’est plus une option ?

Retrouvez la tribune d'Edouard Rencker parue dans COM-ENT ce matin, focus sur notre Observatoire de l'Impact Positif 2022.

89 % des Français prêts à modifier leurs pratiques de consommation digitale !

89 % des Français prêts à modifier leurs pratiques de consommation digitale !

Par Édouard Rencker, Président de Makheia

C’était longtemps un lieu commun ! Le digital versus l’ancien monde devait être moins consommateur de ressources et plus vertueux pour la planète : le mail vs. le papier, l’e-commerce vs. l’hypermarché excentré en voiture. Cela devient une contre vérité. Et les Français ne sont pas dupes ! 89 % d’entre eux sont désormais prêts à changer de pratique et/ou de marque en fonction de leur stratégie d’« écologie-digitale ». 51 % ont déjà modifié leur acte d’achat et 95 % estiment que l’écologie digitale est nécessaire. Ce sont les principaux résultats de l’édition 2022 de L’Observatoire de l’Impact Positif réalisé conjointement par l’agence digitale Big Youth (Makheia Group) et le cabinet d’études Occurrence.

La prise en compte des critères RSE dans l’économie digitale au sens large est donc devenue essentielle. C’est une bonne nouvelle ! Et 60% des personnes interrogées estiment que les entreprises n’ont pas pris le sujet à bras le corps. C’est même plus prégnant auprès des jeunes, les 18-35 ans, plus radicaux. La très grande majorité d’entre eux en effet, jugent indispensable une démarche d’écoconception et jugent assez sévèrement les pratiques actuelles.

L’écologie digitale n’est plus une option

Une stratégie digitale respectueuse de l’environnement et de la société n’est donc plus une option. C’est un impératif. Quatre types de critères sont à prendre en compte :

  • L’écoconception, qui mesure directement l’impact énergétique d’un dispositif ou d’une stratégie digitale (consommation énergétique des serveurs, poids du transfert des données, rapidité de connexion etc.)

  • L’accessibilité de tous les publics, notamment des handicapés, (mal ou non-voyants, malentendants, etc.), qui d’ailleurs est une contrainte légale pour bon nombre de services publics,

  • L’utilisabilité : penser utile, c’est penser global mais c’est surtout penser simple. Par exemple multiplier les repères sur une page, rendre les interfaces épurées optimiser la navigation... Et optimiser l’usage, c’est dépenser moins d’énergie !

  • L’efficacité SEO : une meilleure réponse aux requêtes des internautes est plus rapide, plus efficace…donc consomme également moins de ressources.

Il faut donc, également dans le déploiement des activités digitales et de la communication, se reposer la question du sens de l’activité et de son impact digital. Et pas seulement par une simple charte RSE, ou un engagement à optimiser l’UX, le design et le parcours client.

Il faut franchir un vrai cap, passer à une économie digitale propre et vertueuse. Au risque de voir ruinés les efforts de toutes ces dernières années pour muter de modèle. Nous l’avons fait, parfois difficilement pour la communication et ses acteurs. Ne gâchons pas le travail accompli en transformant un modèle supposé vertueux en bombe à retardement écologique.

Pour en savoir plus :