Si Brioche Pasquier devait avoir un prénom, ce serait Gabriel, le créateur de ce qui n’était alors qu’une boulangerie de plus, aux Cerqueux, petit village perdu à la frontière du Maine et Loire et de la Vendée. Il était donc logique que le premier film de la marque commence par son portrait… un portrait en noir et blanc qui dit, sous la forme d’un bel hommage, à quel point Brioche Pasquier est une entreprise différente, attachée à ses racines, qui, selon les propres mots de Pascal Pasquier, le fils de Gabriel et actuel Président de l’entreprise, porte haut la devise « on sait d’autant mieux où l’on va si l’on n’oublie jamais d’où l’on vient ».
Mais, détail d’importance, si le portrait est bien une photo des années 60, le coup d’oeil au passé s’arrête là puisque le film utilise une technique peu utilisée en publicité : la projection sur un camion (en marche) par incrustation.
Avec ce voyage dans le temps (de l’origine à aujourd’hui) et dans l’espace (des camions qui sillonnent les routes d’une France bien contemporaine), LES GROS MOTS ont choisi de casser les codes du food et des produits de grande consommation, pour laisser la poésie du petit matin l’emporter sur la promotion du produit. Un souhait assumé jusqu’au bout par une agence pas comme les autres pour une entreprise pas comme les autres, et ce jusqu’au format long du film, 45 s, 36 s.
C’est cette histoire que le film évoque, tout en poésie, reprenant l’image universelle de la tournée du boulanger du matin, mais en l’adaptant à l’échelle de Brioche Pasquier, où la fourgonnette est remplacée par un camion qui projette cette histoire comme le film de la vie d’une marque, par séquences successives : la pâte battue dans le pétrin, le tressage à la main toujours en vogue aujourd’hui chez Brioche Pasquier (oui, oui, à la main !), la pâte qui gonfle et dore pour devenir une appétissante brioche, puis une évocation de la gamme étendue des produits Brioche Pasquier : pains au chocolat, macarons, grillettines…